L’évêché de Liège vient de communiquer les noms des trois candidats au rachat de la basilique de Cointe. Il s’agit de sociétés immobilières sérieuses, mais qui préfèrent rester discrètes sur leur projet tant que le lauréat n’aura pas été désigné.
"Cela fait plus de 20 ans que la magnifique basilique du Sacré-Coeur de Cointe périclite. Des plâtras tombent dans le chœur et l’édifice a dû être fermé au public. Et extérieurement, il ne paie vraiment pas de mine alors qu’il s’agit d’un bâtiment classé, emblématique de la ville.
Incapable d’assumer les frais de rénovation et d’entretien, l’ASBL qui en est propriétaire depuis les années 20 a alors transféré le bien l’an dernier à l’évêché de Liège. Et ce dernier a créé une « Fondation pour la Paix » pour lui trouver un avenir."
Suite de l'article de Luc Gochel sur le site de LA MEUSE
... Mais on sait toutefois déjà que ces projets sont tous susceptibles de s’intégrer parfaitement au "contexte" de la colline de Cointe…
"Les répondants à l’appel l’ont en effet bien compris", explique Éric de Beuckelaer, vicaire général, évoquant le fait que "ce site a été pensé pour le culte mais aussi pour la paix". À l’ombre du mémorial interallié en effet, il n’était pas envisageable de faire à la basilique de Cointe, n’importe quoi. "Il n’y aura donc pas une reconversion qui choque ou qui se veut transgressive", insiste le vicaire.
Mais il y aura une reconversion quand même donc et, comme le précisait ce mercredi Stéphan Delfanne, "il n’y a pas de mécène parmi les trois candidats". Les projets se veulent donc rentables.
Suite de l'article de Marc Bechet sur le site de LA DERNIERE HEURE
Trois candidats ont donc été sélectionnés, sur base de leur solidité financière et sur leur engagement sociétal, indépendamment du critère de prix. Il s'agit de deux locaux, comme l'entreprise Gehlen, qui a construit un hôtel sur le site des anciennes papeteries malmédiennes, l'architecte visétois Spits qui a récemment défrayé la chronique avec une ébauche de tour moderniste, et d'une filiale bruxelloise du groupe Denys, connu pour la rénovation des thermes spadois.
Suite de l'article de Michel Gretry sur le site de la RTBF LIEGE
Les 3 candidats acquéreurs ont jusqu’au 8 décembre prochain pour remettre leur projet final. Ils seront ensuite auditionnés par les responsables de la fondation. Encore un temps pour les délibérations, et on devrait enfin connaitre le projet lauréat, sauf surprise, au plus tard vers le milieu du mois de janvier.
Stephan Delfanne, administrateur de la Fondation, confie qu'il espère que les travaux puissent se terminer en 2025.