Accusé du meurtre de sa compagne, l'ancien boxeur professionnel a gardé le silence durant toute la procédure judiciaire. Après cinq longues années, il peut enfin s'exprimer sur les faits dont on a voulu le "désigner coupable"...
Revenons sur les faits. Le 28 mai 2019, le domicile conjugal est le théâtre d'un événement tragique : le décès de Céline Lechanteur. Sa famille, arrivant sur les lieux, découvre le corps sans vie.
Rapidement, des questions surgissent : que s'est-il passé ? Qui est responsable de cette tragédie ? Les accusations fusent, la suspicion plane. La famille de la victime, naturellement bouleversée par cette perte, cherche des réponses, des coupables.
La défense, de son côté, met en avant l'absence de preuves tangibles pour incriminer qui que ce soit. Pourtant, dans le tumulte de l'affliction, les regards se tournent vers Geoffrey Battello, le compagnon de Madame Lechanteur.
La justice entre en scène, avec son lot de preuves à examiner. L'enquête est menée avec minutie, chaque détail est scruté, chaque indice est pesé. Les résultats des investigations révèlent l'absence de traces de violence sur le corps de la défunte. Les analyses toxicologiques excluent toute influence de substances. Les spécialistes écartent même la possibilité d'un étouffement. Tout semble pointer vers une conclusion difficile à accepter : le décès serait un suicide.
Malgré les pressions, malgré les demandes insistantes de la partie civile, la vérité se dévoile peu à peu. Les faits sont là, implacables. Geoffrey Battello est innocenté.
La justice, après un long processus d'examen, rend son verdict : aucune preuve ne vient étayer les accusations portées contre lui. Le 18 janvier 2024, la Cour d’Appel de Liège a confirmé le non-lieu et aucun pourvoi en Cassation n’a été signé à l’encontre de l'arrêt de la Chambre des Mises en Accusation.
Face à cette décision et au vu de la fin d'une longue bataille judiciaire, Geoffrey Battello choisit une voie de dignité. Il décide de s'exprimer publiquement, de partager son point de vue dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Non pas pour se justifier, mais pour préserver son image et protéger ses enfants.
Après avoir enduré l'épreuve de l'accusation, il aspire désormais à reconstruire sa vie, loin des regards accusateurs.
Nadhir Haouzi (st)
Revue de presse
Camille Jahet, journaliste pour la Dernière Heure, revient également sur l'aspect médiatique de ce décès : "Le décès de Céline Lechanteur avait fait parler. Non seulement parce qu’elle avait participé au télécrochet The Voice, mais aussi parce que son compagnon était Geoffrey Battelo, champion d’Europe de Boxe en 2016."
La suite de son article, agrémenté d'une interview, est à retrouver (pour les abonnés) en cliquant sur CE LIEN.
Arnaud Bisschop, journaliste judiciaire à La Meuse, écrit notamment que : "Le jour du drame déjà, le médecin légiste précisait les circonstances du suicide et ne mettait pas en lumière l’intervention d’un tiers. Mais les parents de Céline décidaient de saisir un juge d’instruction du chef d’homicide à charge de Geoffrey Battelo. Le juge désignait alors le professeur Philippe Boxho qui a exclu l’intervention d’un tiers lors du décès."
La suite de son article, agrémenté d'une interview réalisée par Stefano Barattini, est à retrouver (pour les abonnés) en cliquant sur CE LIEN.
Manu Lebrun, journaliste à Vedia, précise également : "Si la procédure concernant sa participation dans la mort de Céline Lechanteur est aujourd’hui terminée, une autre suit toujours son cours, Geoffrey Battelo s’est en effet constitué partie civile auprès d’un juge d’instruction verviétois pour calomnie, diffamation et harcèlement."
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